jeudi 16 mai 2013

Les retrouvailles



Bon, je sais. Je commence un nouveau blog et j’appelle ça “Les retrouvailles”, niveau logique, on a vu mieux.

Mais vous, vous me retrouvez, j’espère, dans ce nouveau fouillis. Il a beau être différent, promis, vous allez vous y faire.

J’ai décidé de changer. Le blog d’avant, c’était une vie d’avant, une Lauren d’avant. Vous remarquerez l’adresse de blog d’une originalité folle, je passe de laurennury à laurenury. Ouais ouais, j’ai perdu un n au passage, pour la simple et bonne raison que c’était déjà pris et que j'avais zéro inspiration. Et que, d'expérience, les adresses farfelues, on les regrette toujours à un moment ou à un autre. Quand votre prof de prépa lit devant tout le monde votre adresse hotmail ridicule qui était pourtant si trop cool en 5èmeB, par exemple.

Et puis j’aime pas les noms compliqués moi. Je suis une personne over-organisée, j’aime les choses nickel chrome, le beige, astiquer l’argenterie, et les chemisiers écru boutonnés jusqu’en haut.

Si vous m’avez crue, dégagez tout de suite d’ici bande de nuls.

Bref, je disais donc (cherchons tout de même un semblant d’organisation) : retrouvailles.

Après avoir passé un semestre à perfectionner ma recette de bagel-burgers au Canada et à devenir super bros avec des allemands et autres étudiants complètement timbrés, je suis rentrée. Gros choc des cultures, méga clash des responsabilités qui me tombent dessus parce que j’aime me mettre la pression toute seule, … et retrouvailles.

Je vous la fais courte, mais faut quand même citer pour mon futur mémoire de quand je serai riche et célèbre celles avec ma copine Marie, dans une scène à la Gare du Nord qui aurait attendri le parisien le plus mal luné à grands coups de “Tu m’as trop trop trop manquée!!!” et de sauts de cabri dans tous les sens à la voie 12.

Mais même si toutes les retrouvailles sont pas aussi riches en sourires niais, y’en a une qui m’a pas déçue.

Mon petit (hum) placard chéri.

Il m’attendait ce coquin, j’en rêvais depuis des semaines, je vous jure. Plein à craquer de l’oeuvre de toute une vie et surtout du fruit de 6 mois chez Vente-privée.com à reverser allègrement mon salaire dans la poche du patron.

Et j’y fais rentrer (non sans efforts) mon semestre passé.
Je le range.

A côté de ces fringues qui sont pour ma mère certains juste une perte de place ahurissante, mais pour moi, ce sont presque … des madeleines de Proust.

Il m’ouvre grand les bras, mon placard.
Et j'y retrouve ...

... les volants de ma robe du nouvel an, les perles de celle de mon bal de promo de Terminale, mes talons noirs fétiches, ma petite veste en cuir taupe adorée ...
Je suis chez moi, ça y est.

Oh, au fait, par rapport à l'illustration : 
- oui, j'aime essayer mes fringues et trainer en hauts talons et sous vêtements chez moi de temps en temps. Et alors, faites pas comme si vous aviez pas de tares vous non plus. 
- non, je suis pas aussi bien foutue. Faut juste que je m'améliore niveau réalisme.
Ceci étant dit, je file me coucher, il est plus que l'heure. Quoique, à quoi bon...

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